Avec deux ouvrages dans la collection «  Ohé la science  » parus en l'espace d'un mois, Émilie Vanvolsem mérite le titre d'illustratrice du mois !

 

Émilie, les lecteurs des Éditions du Ricochet connaissent votre travail et votre univers graphique, mais moins votre personnalité. Pourriez-vous vous présenter en quelques mots? 
J’ai étudié l’illustration aux Beaux-Arts de Bruxelles, puis j'ai quitté la Belgique pour la France où je vis depuis 20 ans. Au départ, j’écrivais et je dessinais des albums de fiction… Mais assez rapidement j’ai préféré travailler en binôme avec des auteur.rices, alors je suis retournée à mes pinceaux ! Je me suis spécialisée par la suite dans l’illustration documentaire et naturaliste et j'ai fait partie de la rédaction du magazine La Petite Salamandre pendant 14 ans.
Petite, j’ai été biberonnée au journal naturaliste La Hulotte, et j’ai toujours su que je voulais devenir illustratrice ! Je suis convaincue qu’illustrer, c’est "écrire" avec du dessin.


La collection «  Ohé la science  » semble vous correspondre à merveille, que représente-t-elle pour vous

Je me sens chanceuse d’illustrer pour cette collection ! Je peux réaliser mes illustrations en technique traditionnelle que j’affectionne, c'est-à-dire à l'aquarelle sur du beau papier. De quoi assouvir ma passion pour les pinceaux et les crayons  !
Ce qui me tient à cœur dans les albums de vulgarisation scientifique, c’est de saisir le vivant ; m’éloigner de lillustration figée d'un dictionnaire tout en essayant de ne pas trahir la réalité. Cest important pour moi que linformation que je dessine soit juste, que ladulte ou lenfant puisse reconnaître dans la nature lespèce que jai représentée.

 

Vous travaillez toujours en duo avec lautrice du texte et vous sollicitez souvent les conseils de scientifiques de référence. Comment se déroule ce travail d’équipe?

Souvent, c'est l'autrice qui propose le sujet, même si cela arrive que ce soit l'éditrice qui suggère une idée. On travaille alors ensemble, par étape, à commencer par l'ébauche du texte et les recherches de croquis qui sont de plus en plus poussés au fur et à mesure que le projet mûrit. C’est une collaboration qui peut s'étaler sur plusieurs mois.
Avant la finalisation, on recherche des personnes spécialistes du domaine, pour qu'elles puissent relire notre travail et vérifier l'exactitude des informations.

 

Vous êtes très attachée à votre région, la Drôme. Est-ce que vos randonnées sont aussi une source dinspiration

Oui, je me balade souvent avec mon carnet de croquis, je ne me lasse pas de dessiner les montagnes. Peut-être parce que j'ai passé mes vingt premières années sur le plat pays !

 

Deux de vos albums, Adieu vieilles peaux ! et Au royaume des abeilles, paraissent ce printemps. Vous avez donc mené les deux projets en même temps. Comment avez-vous géré ce double planning

J’ai enchaîné les deux albums pratiquement sans pause ! C’était à la fois passionnant, stimulant, mais aussi épuisant qu’un très long marathon avec mon crayon !

 

Lun des deux vous a-t-il donné plus de fil à retordre
Le plus compliqué a été d’illustrer la première page de Au Royaume des abeilles ! Un planisphère avec les abeilles, souvent méconnues, du monde entier. On a cette idée avec Fleur, l’autrice, mais c’était un vrai casse-tête : certaines abeilles se retrouvent à plusieurs endroits et on voulait qu’elles soient bien réparties sur chaque continent, avec la bonne échelle... ce n’était pas évident !

 

Quavez-vous particulièrement aimé illustrer dans Adieu vieilles peaux
J’ai adoré travailler sur le thème des mues, graphiquement ça m'a permis des recherches originales et de pouvoir montrer des animaux sous un angle qu’on leur connaît moins. Par exemple, on voit souvent des représentations de l’hermine blanche l’hiver et marron l’été, mais rarement quand elle est moitié brune, moitié blanche au printemps ou à l’automne !

 

Quelles informations insolites avez-vous glanées en illustrant ces deux livres 
Pour les mues j’étais fascinée par la manière qu’ont certaines espèces de se transformer. Observe une vidéo de mygale en exuviation, c’est un peu comme regarder Alien !
Et je ne savais pas que les abeilles n’aiment pas le noir à l’extérieur de la ruche ! Qu'elles ne perçoivent pas le rouge et que leur couleur favorite est le bleu !

 

Parlez-nous un peu de vos projets en cours ou à venir…
Je vais bientôt commencer une nouvelle collaboration avec Fleur Daugey, mon autrice historique avec qui je travaille depuis plus de 8 ans… Pour le sujet, c’est encore secret ! 

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